NO SIGNAL est un jeu d’un nouveau genre : une aventure textuelle immersive dans Dogland, ville déréglée où souvenirs et objets dérivent. Sans carte ni but, vous explorez, collectez, hallucinez. La réalité se tord. Trouvez un sens. Ou perdez-vous.
Tu ouvres les yeux dans une pièce qui ne te reconnaît plus. Tu ne sais pas qui tu es. Pas vraiment. Pas encore. Tu sens seulement qu’il s’est passé quelque chose. Cette nuit. Quelque chose qui t’a vidé, brisé, effacé. La ville s’effondre, lentement, comme un rêve trop lourd. Les chiens y marchent debout, parlent trop bas, oublient ce qu’ils disent. Dogland City. Tu vas devoir te rappeler, morceau par morceau. En fouillant, en parlant, en écoutant. Mais fais vite.
Quelque chose te suit. Une ombre, un bug, une présence : K-Ø.
Quelque chose te suit. Une ombre, un bug, une présence : K-Ø.
Voici ce que tu dois savoir :
- Tu explores Dogland City, une ville étrange, délabrée, peuplée de chiens anthropomorphes.
- Tu n’as pas de but clair. Tu cherches ce qui a été perdu : ta mémoire, ton identité, la vérité sur cette nuit-là.
- Tu peux interagir avec le monde : observer, parler, ramasser, te souvenir, écouter…
- Au fil du jeu, tu passeras par des étapes : Réveil, Déambulation, Contamination, etc.
Mais tu ne sauras jamais clairement où tu en es. Tu devras ressentir le glissement.
- La voix reviendra. Elle te parle par fragments. Elle sait quelque chose. Elle pourrait être toi.
- K-Ø est réel. Il rôde. Il grandit si tu traînes. Il efface. Il t’efface.
But du jeu
Tu te réveilles seul dans un endroit qui t’est familier, mais que tu ne reconnais plus. Tu as perdu quelque chose — cette nuit-là. C’est flou, dérangeant, comme si ta mémoire avait été arrachée morceau par morceau. Tu ne sais pas qui tu es exactement, ni pourquoi Dogland City te semble si... disloquée.
But du jeu
Ton but, c’est de comprendre ce qui s’est passé. Reconstituer les fragments de cette nuit. Recoller les morceaux de ta mémoire. Savoir ce que tu as fait, ce qu’on t’a fait. Et surtout… découvrir si tu peux encore fuir, réparer, ou affronter ce qui approche.
Tu n’as pas de carte. Pas de mission claire affichée. Mais tout autour de toi peut contenir une trace :
- Des objets oubliés.
- Des lieux distordus.
- Des visages qui te connaissent trop bien.
- Des souvenirs qui s’infiltrent dans ton regard.
Au fil du jeu, ton but se transforme. Tu pourras choisir de fuir, protéger, oublier, ou affronter. Mais pas tout de suite. Il faut d’abord avancer.
Chaque geste, chaque dialogue, chaque fuite ou face-à-face modifie ton état intérieur. Dogland s’effondre lentement. Tu n’as pas de temps à perdre.
Tu peux commencer simplement :
- Explorer un lieu (une ruelle, un bar, un tunnel, une maison).
- Parler à une silhouette.
- Regarder un objet.
- T’interroger sur ce que tu ressens.
Comment jouer
Dans NO SIGNAL, tu n’as pas besoin de commandes précises. Tu écris ce que tu veux faire, simplement, comme si tu étais dans la peau du personnage. Le jeu comprend et adapte. Voici quelques types d’actions que tu peux utiliser librement :
Comment jouer
🔍 Explorer / Observer
- Regarder autour de moi
- Fouiller la pièce
- S’approcher du mur couvert d’inscriptions
- Écouter les sons dans le lointain
🧠 Introspection / Mémoire
- Regarder mes mains
- Demander à la voix ce qui s’est passé
- Écouter les battements
- Me rappeler cette nuit-là
- Toucher la cicatrice
Ces actions révèlent ton état interne, tes charges, et déclenchent parfois des fragments de mémoire.
🗣️ Interagir avec les personnages
- Parler au chien au manteau jaune
- Demander ce qu’il sait sur la nuit dernière
- Le suivre sans bruit
- Le menacer doucement
- Mentir, dire que je sais ce qui s’est passé
📦 Manipuler des objets / Environnement
- Ramasser l’objet tombé
- Lire le carnet abîmé
- Ouvrir le tiroir rouillé
- Utiliser le badge trouvé plus tôt
- Allumer la vieille radio
Tu n’as pas besoin de préciser que tu possèdes un objet si tu l’as déjà trouvé. Il sera utilisé automatiquement si pertinent.
🏃♂️ Fuir / Suivre / Se cacher
- Courir dans la ruelle
- Me cacher derrière les caisses
- Suivre la silhouette sans me faire voir
- Fuir la voix qui grince
✨ Agir de façon étrange / poétique / décalée
- Chanter pour calmer l’angoisse
- Fermer les yeux et marcher droit
- Toucher chaque chose du bout des doigts
- Réécrire les inscriptions avec mon sang
Tu peux combiner, improviser, écrire dans le style que tu veux. Le jeu s’adapte. Tu es libre. Chaque mot compte.
DogLand City
Le jeu se passe dans Dogland City, une ville délabrée, tremblante, perdue entre les fissures de la mémoire et les reflets d’un monde cassé.
Imagine une cité où tout semble un peu faux :
- les panneaux publicitaires clignotent des slogans oubliés,
- les chiens en costard fument dans des bars sans musique,
- les métros passent mais ne s’arrêtent plus,
- les rues changent de nom quand tu détournes les yeux.
C’est une ville-miroir, un piège doux-amer où les souvenirs prennent la forme de lieux :
- un lavomatic vide avec une chemise ensanglantée oubliée,
- une cabane de forain abandonnée qui sent encore la barbe à papa,
- un poste de police désert, plein de dossiers où ton nom a été raturé.
Tu t’y réveilles sans souvenirs, mais ton corps se souvient, les objets parlent, les voix reviennent.
Dogland City est vivante, contaminée, en train de pourrir doucement, comme si elle t’attendait depuis longtemps.
Les protagonistes
Dans NO SIGNAL, il n’y a pas de protagonistes fixes comme dans un roman. Tu es le centre mouvant d’une énigme, mais jamais son maître. Tu te réveilles sans nom, sans souvenirs clairs, dans une ville que tu ne reconnais pas, mais qui semble te connaître. Tu es le joueur, le disparu, le contaminé.
Autour de toi, les autres "protagonistes" apparaissent par couches, par fragments, comme des figures troubles qui te renvoient à ce que tu as été, à ce que tu pourrais devenir, ou à ce que tu fuis. Voici quelques figures centrales, bien que leur rôle puisse changer selon ce que tu fais :
🕷 K-Ø — L’ombre qui suit
Un bruit de marche dans l’eau. Un reflet sans source. Quelque chose attend à la lisière.Ce n’est pas un personnage à proprement parler. C’est une présence, un protocole de correction, ou peut-être un fragment de toi-même que tu refuses. K-Ø t’érode lentement. Plus tu te rappelles, plus elle se rapproche.
🥀 La Voix — Le murmure récurrent
"Tu n’aurais pas dû ouvrir cette porte. Mais maintenant que tu l’as fait..."C’est ta conscience, un parasite ou un guide, selon les moments. Elle revient aux seuils, commente, grince, t’interroge. Parfois tendre, parfois glaçante. Elle semble savoir ce qui s’est passé. Parfois, elle semble vouloir que tu ne saches jamais.
🐕 Les chiens de Dogland — Citadins oubliés
Ils peuplent la ville. Anthropomorphes, étranges, parfois grotesques, ils répètent des routines absurdes, ou te parlent par énigmes. Certains semblent t’avoir connu. D’autres ne perçoivent même pas que tu es là.
Tu croiseras par exemple :
- Caporal Mutt : garde frontalier, obsédé par une fuite invisible.
- Miss Lémure : coiffeuse démente qui sculpte la mémoire dans les cheveux.
- Roquefort : vendeur de souvenirs en bocaux, criblé de dettes et de trous.
- La vieille Jute : sentinelle de l’église désaffectée, qui prétend avoir vu ton reflet avant toi.
🩸 Toi-même, avant — Un fantôme qui précède
Parfois, tu trouveras des notes écrites de ta main, des objets portant ton odeur, des souvenirs flous d’actions que tu aurais commises. Tu n’es peut-être pas le premier toi. Peut-être y a-t-il eu d’autres tentatives.
Chaque "protagoniste" est un miroir, une faille, une piste. Aucun n’est fiable. Certains mentent. Certains oublient. Certains se répètent. Et certains se souviennent trop bien.
Souhaites-tu en rencontrer un ?